Date |
Depuis (70 ans) |
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Lieu | Inde du Nord-Est Inde (Assam, Manipur, Nagaland, Tripura, Meghalaya et Mizoram) |
Issue |
En cours Violations des droits de l'homme des deux côtés[1] |
Gouvernements: Inde Myanmar Bhoutan Bangladesh |
Groupes armés: NDFB JMB[3] |
Alliances de groupes armés: United National Liberation Front of Western South East Asia (UNLFW) Coordination Committee (CorCom) |
200 000 au Nagaland (1995)[4] 70 000 (1992)[4] 8 634 (2008)[5] 289 000 (1995)[6] |
1 500 (2010)[7] 2 000 (2005)[8] 4 500 (2007)[9] 225 (2008)[10] 850 (2004)[11] ACF: 350 (2005)[12] inconnu |
Depuis 1992 : 2 750 morts[13] | Depuis 1992 : 8 530 morts[13] | Depuis 1992 : 10 291 civils tués[13] Depuis 1979: 40 000 morts[14] |
Depuis 1954, des insurrections au Nord-Est de l'Inde impliquent de multiples groupes armés opérant dans les États du nord-est, zone reliée au reste de l'Inde par le Corridor de Siliguri, une étroite bande de terre de 23 kilomètres de large. Certaines factions sont en faveur d'un État distinct, tandis que d'autres recherchent l'autonomie régionale. Certains groupes demandent une complète indépendance.
Le nord-est de l'Inde se compose de sept États (aussi connu comme les Sept Sœurs) : Assam, Meghalaya, Tripura, l'Arunachal Pradesh, Mizoram, Manipur, et le Nagaland. Des tensions existent entre ces États et le gouvernement central, ainsi qu'au sein des États entre les populations tribales et les migrants en provenance d'autres parties de l'Inde ou du Bangladesh. Apaisées à la fin de 2013, l'Inde et les gouvernements des états faisant des efforts concertés afin d'élever le niveau de vie des populations de ces régions, les tensions sont reparties à la hausse à la suite d'une offensive lancée par le gouvernement Indien et des représailles des groupes armés, qui mènent notamment des attaques contre des civils. Depuis le 1er janvier 2015, l'essentiel de la guérilla se déroule dans l'Assam, le Manipur, le Nagaland et le Tripura.